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Asli Erdogan, femme roseau

En raison d’un appel à la grève émis le 22 mars par une organisation syndicale pour la défense des services publics, nous ne sommes pas en mesure de vous proposer la réécoute et le pod de ce programme. Nous vous prions de nous en excuser.

En raison d’un appel à la grève émis le 22 mars par une organisation syndicale pour la défense des services publics, nous ne sommes pas en mesure de vous proposer la réécoute et le pod de ce programme. Nous vous prions de nous en excuser.

La militante et romancière turque Asli Erdogan vient nous parler de son combat et de ses œuvres à l’occasion de la parution en Français de son premier ouvrage, l’Homme coquillage, publié en 1993.

Mon amant, ma plus proche amie, mon père, toutes les personnes proches de moi m’ont poignardée dans le dos. La confiance n’existe plus vraiment dans mon dictionnaire; le seul endroit où je peux la chercher, c’est dans la littérature.” Asli Erdogan

Elle plie mais ne rompt pas… Femme roseau, Ali Esdogan est de passage à Paris pour la parution en Français de « L’homme coquillage » chez Actes Sud. Publié en Turquie en 1993, il relate l’histoire d’une physicienne turque partie en séminaire sur une île des caraïbes où elle fait la rencontre de Tony, «l’homme coquillage », un bandit cabossé, un homme des profondeurs peu engageant, « laid » même avec ses cicatrices qui lui couvrent le corps. Et pourtant, lisant en elle, ”entendant l’indicible”, il l’attire comme un aimant…

En prison, j’ai découvert l’extraordinaire solidarité des détenues entre elles. Je n’aurais pas tenu sans elles. La littérature, bien sûr, a aussi été une boussole dans le noir, un lien indéfectible avec l’humanité.” Asli Erdogan

Décorée vendredi par la ministre de la Culture Françoise Nyssen, qui a salué la « femme de lettres et de lutte », la romancière turque a dédié cet insigne « à tous les écrivains emprisonnés. » Désormais « exilée », elle reste menacée d’une condamnation à perpétuité, comme la sociologue Pinar Selek réfugiée en France qui vient d’écrire une lettre publiée par Mediapart, lue ce soir à l’Université de Nanterre lors de la commémoration du mai 68. Un appel à la mobilisation et à la solidarité … Avec Asli Erdogan, nous avons parlé confiance, désir, liberté des femmes et liberté d’expression en Turquie.

Le discours qu’Erdogan tient sur les femmes est très hypocrite et dangereux: il incite à faire trois enfants, il y a des lois punissant très durement les agressions sur les femmes mais dans les faits les crimes restent très souvent impunis. La condition des femmes est de plus en difficile en Turquie.” Asli Erdogan

https://www.franceculture.fr/emissions/la—grande—table—1ere—partie/anouk—grinberg—le—brin—de—folie

22.3.2018
FRANSA
france culture


 

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